Joyeux Noël 2011
Estrella
Ginébra
Joyeux Noël 2011
Estrella
Ginébra
J'ai reçu de nombreux appels me demandant des nouvelles de nos Galgos
Grâce à vous tous de nombreux chiens martyrs d' Espagne ( les Galgos et les Podencos)
ont été cet été adoptés cet été 2011.
Merci à tous ceux qui nous ont manifestés leurs soutiens et à tous ceux qui ont oeuvré
dans l'ombre pour faire remonter des chiens, merci à tous ces bénévoles et familles
d'accueils qui sans relache ont accueilli et replacer ces chiens traumatisés par tant
de tortures.
Vous avez répondu présent pour sauver Floyd le galgo amputé et nous ne remercierons
jamais assez l'association " Lévriers sans frontières " qui a arraché Floyd le galgo 3 pattes
à une mort certaine et qui avec le soutien " d'actu animaux " a pu le faire opérer.
Des milliers de personnes ont cliqué, oui je dis bien des milliers qui ont envoyé des sms,
des parrainages pour son sauvetage.
162 messages sur actuanimaux qui viennent de France ou de l'étranger et qui nous ont réchauffé
le coeur à Philippe et à moi que nous gardons en témoignage de votre gentillesse.
Un miracle et une chaîne d'Amour incroyable.
Aujourd'hui Floyd coule des jours heureux à Bretagnolles chez nous au sein de notre
association Bretagnollaise "sos-chiens-galgos" ou il finira sa vie entouré d'amour.
Deux autre Galgas sont près de lui: Ginébra qui à tellement souffert
et a passé 6 ans de sa vie enchaînée et maltraitée, rachetée contre 2 paquets
de croquettes par " lévriers,podencos et petits compagnons"
et la belle Estrella qui a la chance d'être jeune donc d'avoir souffert moins longtemps.
Nous devons continuer de nous mobiliser pour faire connaître cette tragégie réservée
aux chiens Lévriers d' Espagne.
Ne plus acheter en animalerie des chiens alors que tant de malheureux 4 pattes
vous attendent. Ces chiens sont merveilleux de douceur et de gentillesse.
Le 25 septembre " lévriers, podencos et petits compagnons" descendent en Espagne
rechercher des chien dont " SKY" une merveilleuse chienne qui à été violentée
de la pire des manière ( je vous raconte son histoire sur mon blog).
Nous faisons appel à votre générosité car ils ont besoin de croquettes,
de couvertures, de paniers, l'hiver arrive et les refuges pour certains n'ont pas
de chauffage voir même pas d'eau, nous sommes loin de nos refuges français.
Merci d'avoir pris la peine de me lire.
Lady Galga ( Patricia)
Estrella
Aujourd'hui tout allait bien et mes humains étaient très contents de moi je le
voyais bien à leurs manières de me parler.
Faut dire que j'ai fais des efforts et que je commence à courir dans le jardin
avec mes 5 copains chiens.
Tous les jours une grande promenade le matin et en soirée.
Mes amours d'humains me lâchent de plus en plus et je reste assez sagement
à leurs pieds.
Faut pas leur dire mais j'ai peur de les perdre.
Mais aujourd'hui un évènement à surement déçu mes maitres durant
la promenade, un homme et son chien ont surgi au détour d'un chemin.
Panique à bord, je me suis enfuie à en avoir le souffle coupé
Que croyez vous qu'il y avait à cet instant dans ma tête de chien Galgo?
Pour moi à part Philippe mon Humain avec un grand H, c'est le seul mâle
que je puisse tolérer, les autres ces hommes sont des fauves prédateurs
de ma race.
Trop de souffrances passées me sont arrivées en un clach douloureux.
Ils ont courus, aussi paniqués que moi en m'appelant avaient t' ils peur aussi?
Fuyaient t'ils aussi ce monstre?.
Soudain je me retourne et je ne les vois plus.Je cours si vite,
je suis un Lévriers Espagnol et ma vitesse de pointe peut aller jusqu'à
80kms heure, j'avais du mettre de la distance entre cet homme et moi,
mais hélas également entre mes Humains aussi.
A cet instant ma peur de les avoir perdu a été plus forte que tout
et j'ai effectué un volte face au galop en espérant les retrouver.
J'entendais au loin leurs voix mais je ne connais pas encore bien cette forêt!!
Je ne peux les appeler
JE NE SUIS QU'UNE MALHEUREUSE CHIENNE GALGA.
Heureusement, l'instinct ou ma prière de chien me les a remis sur mon chemin
et ils étaient la d'un seul coup accroupis me tendant leurs bras.
C'était super, j'étais sauvée.
Je m'attendais à une sévère correction et déjà je m' aplatissais le museau
contre terre prête a subir sans broncher comme à l'habitude.
Mais rien de tout cela, de la joie vous dis-je, du bonheur et des caresses!!
Peut-être suis je morte en Espagne et que je ne le sais pas encore?
Je suis au Paradis des Galgos?
j'ai à manger à ma faim, je n'ai plus jamais froid, ma couche et douillette et tiède,
j'ai des compagnons chiens, j'ai des calins et des bisous des hommes..
ce ne peux être la réalité??
Mais je ne veux pas me réveiller et je vais continuer sagement ma promenade
en faisant comprendre à ma petite maîtresse de coeur que j'aimerai bien
qu'elle marche juste un peu derrière moi, elle devine mes pensées et je
stress moins en marchant.
Je sais ainsi que je ne serai pas caillassée et qu'elle protègera mes arrières.
Difficiles d'oublier les années de galères ou les coups de pieds ou
les jets de pierres lancés par les frondes qui vous estropientet font si mal
alors que vous trottiniez devant sagement. Juste pour les faire rire
d'avoir atteind leur cible, NOUS LES GALGAS MAUDITS.
J'ai peur des hommes et je ne crois pas que cela va cesser, je ne veux
que ma famille et personne d'autre aujourd'hui.
Ma douleur ne me quitte jamais, elle peut rester tapie au fond de moi
mais je sais qu'elle peut ressurgir n'importe ou, pour n'importe quelle raison,
sous le simple effet d'un papillon qui s'envole sous mon nez.
Leurs petits chiens à eux n'ont jamais peur et lorsque quelqu'un vient
à la maison ils jappent heureux.
Pourquoi suis je différente?
Mon coeur est partie en miettes tant de fois
peut-être, qu'ils doit en manquer des morceaux?
Je ne sais pas encore ce que c'est que d'être aimée pour toujours
et je dois réapprendre à vivre
après tant de misère est ce possible?
Bon je dois dire qu'il y a eu beaucoup de changement entre mon arrivée vendredi
dernier et aujourd'hui.
J'ai une maison (ma maison), j'ai une famile (ma famille) et je suis devenue
une Galga heureuse,aimée et respectée.
Je me promène dans la forêt au bout de ma rue tous les jours matin et soir
et tenais vous bien je marche sans laisse, ils avaient peur de me lâcher
et que je me sauve.
Mais je ne risque pas de me sauver je les aime trop et c'est même
moi qui les surveillent.
Ces jours çi ma maîtresse a ramené un tout petit BB chien, dont son maître
voulait se débarasser.
Il est un peu turbulent et me mord les pattes, mais il est de passage, il a
déjà trouvé une nouvelle maison et il est juste encore un peu en vacance.
J'ai toujours peur des inconnus, surtout des hommes qui ne m'ont fait que
du mal depuis ma naissance.
Mes cicatrices sont d'ailleurs là pour me les rappeler.
Je réapprends à vivre petit à petit et chaque jour je progresse,
j'ai repris du poids, je relève la queue un petit peu et la tête, mais je ne suis
pas parfaite et quand j'entends un bruit je m'aplatis comme une crêpe
ou me cache derrière un gros arbre dans le jardin croyant alors être invisible.
Une surprise aujourd'hui m'attendait. La visite de mon ancienne maîtresse FA
"Jocelyne" et de mes deux copines de misères Paloma une galga noire et
Lilula une galga beige avec qui j'ai vécu 1 mois depuis mon arrivée en France.
Nous avons fait les fofolles dans le jardin surtout qu'il y avait un petit rayon de
soleil.
Moi je suis dans les bras de Patricia et au premier plan le BB et tango le bichon.
Si certains d'entre vous ont un doute pour prendre un chien,
regardez le bonheur de notre grande famille.
Nous les galgos et galgas sommes des chiens très gentils, nous demandons juste
votre présence pour être heureux.
Après avoir vécu tant de souffrances nous voulons vous vouer notre vie,
car nous sommes ainsi les galgos, ni haine, ni agressivité.
Nous vous rendrons au centuple chaque geste d'amour que vous aurez
envers nous.
Pour en revenir a aujourd'hui , cette journée fut inoubliable.
JE SUIS UNE GALGA SUPER HEUREUSE.
La porte s'est refermée ce vendredi soir, un piège peut-être?
Que dois je faire les maîtres qui m'avaient en Espagne me tenaient
éloignée de leurs habitations
Ils aimaient me jeter des pierres pour que je reste loin d'eux et riaient très fort lorsque l'une d'entre
elle atteignait sa cible (MOI). Je crois même que cela été devenu un jeu
pour eux à la façon ou ils m'appelaient pour mieux me lapider
si je m'approchais.
Donc pour dormir ma couche était le sol aride, dur et sec l'été
ou la boue humide l'hiver qui me mordait cruellement n'ayant que
la peau sur les os, je tremblais sans cesse et je ne pouvais jamais
dormir complètement.
De temps en temps un autre chien s'approchait doucement de l'un
d'entre nous, un pauvre compagnon de misère également.
Alors en nous serrant nous retrouvions un semblant de chaleur
qui nous rassuraient.
Donc je rentre ou vais-je dormir?
Madame comprend que je suis tétanisée par la peur, elle me parle
tout doucement, il faut une fois de plus que l'homme me porte car je
reste la sans bouger.
Il me dépose délicatement pour la seconde fois dans un immense panier,
garni d' un énorme coussin beige parsemé de petites pattes de chiens
mouchetées dessus, il y a même un petit oreiller assorti.
Ce n'est pas un dodo pour moi ça, je n'en suis pas digne
"JE NE SUIS QU' UNE GALGA ESPAGNOL" je ne suis rien.
Mais on me dépose dessus et je goute à la douceur et la chaleur de
cette couche délicieusement confortable.
Je n'en bougerai pas jusqu'au lendemain, je refuse de sortir,
je suis trop bien et si je me levais et quemon panier disparaisse?.
Non ! je ne prend pas ce risque.
Même si cette nuit j'ai faim, j'ai soif et que j'ai envie de faire pipi,
je ne bougerai pas
Samedi matin une petite sonette bizarre tinte à mes oreilles,
3 petits cabots jappent et font les fous.
Philippe se lève en premier et s'approche du panier, il est encore plus impressionnant que la veille,
il est grand , il est costaud, il est barbu, il m'effraie,
il ne doit pas faire bon lui déplaire?
Madame suit avec la même douceur dans la voix que la veille
elle se baisse vers moi.
OH ! non, je vous en prie, relevez vous Madame, je vois votre main
qui se tend vers moi.
Je ferme les yeux attendant la douleur, mais non décidément ils
sont bizarre içi, je n'ai pas rapporté de lièvre pour le repas
et je sais ce que cela peut me coûter de ne pas ramenner leur pitance.
Mais une caresse arrive à la place et même un bisou sur le bout
de mon museau.
Ils ouvrent la porte du jardin et les petits cabots qui jappent toujours
se précipitent, je les envie je veux faire pipi, j'ai mal au ventre.
Je dois me lever et braver le danger.
Mais que ce passe t'il ?
Mes pattes ne me portent pas?.
On me soulève et on me transporte dans le jardin, je les voient inquiets,
ils pensent que je suis malade!.
Je peux m'échapper peut-être?mais l' urgence de faire mes besoins
l'emporte sur la raison et je me laisse aller là ou on me dépose,
je réentends une phrase que je vais entendre souvent maintenant.
BRAVO MA BELLE!.
Ils sont contents!
Je me sauve un peu tourne en rond dans le jardin, j'inspecte chaque recoins,
prends des points de repères,tiens là bas je pourrais peut-être me cacher
en cas de danger?.
La journée va se passer tout doucement, imprégnation des lieux.
J'ai mon bol pour manger avec des croquettes diablement bonnes et
mon écuelle d'eau, pas de cette vilaine eau croupie, non de la vraie
eau fraiche et propre pas comme celle que je lappais au hasard
dans les trous d'eau les jours de chance ou il pleuvait.
Ils pensent même à mettre mes gamelles un peu en hauteur car nous les Galgos avons de hautes pattes et un grand cou et c'est tellement plus facile de ne
pas nous courber.
Je farniente toute la journée, appréciant cette maison finalement ou je suis bien.
Le soir arrive, j'ai beaucoup dormi, j'ai tant à récupérer.
Une dernière petite caresse et tout le monde va se coucher.
Bonne nuit GINEBRA
Je lève alors mon regard pour la première fois vers Madame,
elle a de grands yeux bleux humides
et elle n'a pas besoin de parler, elle sait sourire avec ses yeux,
une sensation bizarre me parcoure l'échine.
Je deviens leur Galga et je comprends le langage de ses yeux
à défault du français.
Monsieur et Madame sont de bons Maitres.
Ils deviennent ce soir MA FAMILLE D' HUMAINS.
Cet après-midi , je vois bien qu'il y a quelque chose de différent, Jocelyne ma FA (famille d'accueil) comme on dit redouble d'attention pour moi, elle me chouchoute, me parle doucement à l'air triste aussi, elle a quelque chose de bizarre et je le ressens.
Je suis sur le qui vive, pourvu que l'on ne vienne pas encore me reprendre?.
J'ai peur, terriblement peur.
Si on vient me chercher cela peut-être les coups ou la mort pour moi.
Peut-être veut t'elle m'emmener à la chasse?
oh ! non pas ça!!! Ginébra tu dois te raisonner, cela fait un mois que tu es la.
Elle t'a nourrie sans rien te demander en échange.
Non je dois me calmer, ne pas penser, mais je tremble quand même
et les souvenirs, les terriibles souvenirs reviennent en moi et je me noie en eux.
JE SUIS UNE GALGA, j'ai appris à me faire oublier, ne pas faire de bruit,
on m'oubliera peut-être encore si je me fais toute petite, invisible ?
Surtout ne pas demander de nourriture, surtout être un chien propre, surtout ne pas aboyer
et si une botte frappe mes flans me coucher et ne pas me rebeller.
Mais non les heures passent et elle prépare une table avec des verres, des amis arrivent
que j'ai déjà vu, ils ne sont pas méchants ceux la et puis ils viennent avec ma copine
une petite Podengo qui a eu beaucoupde malheurs elle aussi et contrairement à mo
i elle est gaie et aime jouer. Elle est plus jeune que moi et donc à forcément moins souffert.
Moi j'ai encore des cicatrices qui me font souffrir, un dos qui me fait mal,
un oeil qui parfois trouble ma vue à cause des pierres qu'ils m'ont jetés dessus.
A midi un Monsieur et une Dame arrive avec trois petits cabots remuant et sautant partout.
Ils font comme si ils connaissaient les lieux.
Ils ont l'air heureux, mais des chiens heureux ça n'existe pas?
Pourtant leurs queues remuent dans tous les sens, ils sont contents.
Mais content de quoi?
D'être avec les hommes?
Ce n'est pas possible, les chiens en France doivent être fous?.
Moi je rabats ma queue entre mes jambe et je la colle sur mon ventre pour me protéger,
maigre armure de défense qui m'empêche même de marcher normalement.
Soudain, Jocelyne m'appelle, Ginébra!! Ginébra oh ! la ! la l ,
Non je n'irai pas !
je voudrai tellement lui faire plaisir, mais tant pis mais je ne prends pas le risque.
Elle insiste, elle vient vers moi, d'habitude je me couche et l'attend ,
je sais qu'elle estdouce et gentille mais là ?
je vois cet homme derrière elle qui attend quoi?
et ma peur est plus forte que mon désir de lui plaire.
Je cours dans tous les sens, seule la fuite est ma protection, mais le jardin n'est
pas grand et je tourne en rond en rusant, elle finit par m'attraper.
Cet homme s' appellent Philippe, il s'approche, je tremble, je me tétanise.
On tient mon collier et on m' attache une laisse,
je ne peux pas bouger, pitié,
j'ai été gentille, je n'ai pas volé de nourriture,
je n'ai mordu personne, laissez moi!!
Je suis une Galga et il n'interprête pas mes petits gémissements.
Alors! je me recroqueville comme je l'ai fais si souvent pour attendre
que cela se passe et puis.
RIEN, quand va t'il commencer à me frapper en rigolant en me donnant de
grands coups de bottes dans les reins? cela les faient d'habitude tellement rire.
Je ne ressens pas non plus la brûlure des cigarettes que l'on éteint sur ma peau,
pas de coups de poing non plus?
On ne m'embroche pas avec une lame, juste comme ça pour amuser le gosse.
Non rien de tout cela.
On me parle même doucement, une main se tend vers moi je ferme les yeux
et je m' aplatis comme pour mieux me fondre dans la terre.
On discute beaucoup autour de moi, on signe des papiers, Jocelyne pleure,
je ne comprends pas non plus leur langue car
JE SUIS UNE GALGA ESPAGNOL.
On veut que je me lève mais je n'ai pas de force, je ne tiens pas debout,
Ce grand Monsieur se penche vers moi et me soulève de terre pourtant
je suis grande et même si je suis très maigre, je fais 25kg, mais il m'emporte tel
un fétu de paille pour me déposer dans le coffre de sa voiture.
J'ai connu les cages ou je dormais sur l'acier froid qui me rentrait dans les chairs,
ou les barreaux cisaillaient les pauvres os de mon faible squelette,
mais là un coussin moelleux me reçoit, je m'allonge.
Nous partons ADIEU Jocelyne ma Maman d'adoption.
j'avais trouvé un peu de repos chez toi, tu m'as donné à manger à ma faim,
moi qui ne connaissait que le pain sec et les restes qu'on voulait bien parfois me donner.
J'ai dormi sur ton lit
(chut ! je sais que tu ne voulais pas le dire car les gens ne font pas dormir
les chiens dans leur chambre).
Toi tu m'as chuchotée mille petits mots que je ne comprenais pas
mais ils arrivaient tout droit dans mon coeur et dans ces instant là
une vague de chaleur m'envahissait et j'étais bien.
Dans ma tête de Galga je ne comprend pas tout et je te vois devenir de plus en plus
petite à travers la vitre, à mesure que nous nous éloignons.
Tu m'abandonnes encore et je ne sais pas ce que j'ai fais de mal?
Tu vas revenir dis, tu vas revenir ?
je suis résignée et accepte le sors que vous décidez pour moi.
JE NE SUIS QU'UNE GALGA Espagnol
Il me faudra du temps pour savoir, Jocelyne, que ce que tu as fais ce jour là pour moi,
était un acte d' Amour.
Nous roulons, heureusement pas très longtemps
La voiture s'immobilise soudainement, ils descendent et referment une grosse grille
derrière moi, une autre prison sans doute...
Ils ouvent le coffre de la voiture et ils me mettent une laisse pour descendre ,
mais j'ai bien trop peur, moi je reste là, ils vont peut-être m'oublier si je ne bouge pas
et me fais toute petite.
Ils tirent doucement et sont obligés de me porter pour descendre de la voiture
car je ne peux pas bouger, je suis paralysée de trouille.
Leurs gestes sont pourtant doux, surtout ceux de la Dame "Patricia" et j'aime
bien son odeur elle me rappelle "Jocelyne", cette bonne odeur ou se mêlent des
effluves rassurantes des chiens de la maison.
Je fais quelques pas et je m'accroupis pour faire pipi je ne peux pas me retenir cela fait ,
si longtemps que je me retenais et cela brulait mon ventre.
J'entends un mot que je vais entendre souvent ici BRAVO MA BELLE.
On décroche ma laisse, le jardin est entouré de hauts murs,
je me sauve en mettant le plus d'écarts entre eux et moi,
tous mes sens sont en éveille mais pas la moindre possibilité de m'échapper.
Je mettrais des heures la première journée pour entrer dans cette maison,
une fois seulement lorsque la nuit arrivera.
Je vois d' autres chiens dans cette maison, cela me rassure et je m' enhardit
la porte se referme se referme derrière moi.
Je suis chez moi mais je ne le sais pas encore.
Lady galga
Je vais vous conter mon aventure :
Je suis GINEBRA née Galga ( femelle Lévrier Espagnol )
On m'a donné l'âge de 5 ans et je reviens de l'enfer, d'un pays merveilleux qui s'appelle l'Espagne.
certains d'entres vous y sont peut être en vacances en ce moment sous
le soleil et si vous êtes attentifs, vous verrez beaucoup de mes congénères
errer le long des routes en bien piteux états car nous sommes plus de
50 000 aujourd'hui chaque année à être livrés a la barbarie et la cruauté
d'une catégorie d'hommes
les " Galgueros "
qui font de notre passage sur terre , une vie faites de souffrances et de misère
après que nous leurs ayons tant donné.
Nous lavons leurs honneur qu'ils disent !!.
Philippe et Patricia m'ont adopté le 15 juillet 2011,
Il me faudra une très longue réadaptation pour retrouver le gôut de vivre,
de la patience et leur tendresse et je leur offrirai ma fidélité et mon AMOUR
pour toujours.